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lundi 25 juillet 2016

Entretien avec Lewis Trondheim.


Aujourd’hui nous avons l’honneur de recevoir sur ce blog, Lewis Trondheim qui a accepté de répondre à quelques questions.

Les Amis de Jules : Bonjour Lewis, comment vous êtes vous rencontré avec Émile Bravo et pourquoi avoir décidé de travailler dans le même "Atelier" (Atelier Nawak (1992) et ensuite l'atelier des Vosges en 1995)? (Période où l'on trouve très peu de trace écrite)


Lewis Trondheim : Je crois me souvenir qu’Émile connaissait David B. Il est venu sur le stand de l’Association à Angoulême en 1992, il nous a dit que ce qu’on faisait était super, et qu’il serait ravi de nous aider. Je lui ai répondu qu’il pouvait adhérer pour 100 francs à l’Association. Je n’avais pas compris qu’il était dessinateur et qu’il proposait de faire des histoires.

LADJ : Quelle était votre méthode de "travailler" dans ces ateliers, chacun dans votre coin ou vous vous aidiez mutuellement sur tels ou tels projets? 

LT : Chacun travaillait sur ses projets. Et si l’on avait un doute à un moment on demandait aux autres. Mais on n’allait pas derrière les tables de chacun donner notre avis sans qu’il ait été demandé.

LADJ : Comment c'est terminé cette aventure?

LT : Brigitte et moi avons quitté Paris en 1994, laissant l’atelier derrière nous.Quelques mois plus tard, Nawak déménageait place des Vosges et changeait de nom.

LADJ : Vous êtes un des membres fondateur de l'Association (1990)... Émile Bravo n’a réalisé qu’une planche dans le Comix 2000 et plus récemment dans Mon Lapin n°1 en 2013 et Mon Lapin n°4 en 2014. Pourquoi n'a-t-il jamais été tenté de réaliser de BD pour votre maison d'édition, un moyen pour lui de toucher un autre public? Mais il est vrai que ce n'était peut être pas son souhait.

LT : Quand on voit la qualité de son Spirou et de Jules, on se demande ce qu’il ferait à faire des livres à l’Association, mais sait-on jamais.

LADJ : Vous avez réalisé comme scénariste des "Pattes de mouche" avec Frank Le Gall au dessin "Les aventures de la fin de l’épisode" ou Jean Luc Coudray "Nous sommes tous morts" Pourquoi ne pas tenter l'expérience avec Bravo?

LT : C’est une question de moment, je pense. Avec Le Gall, on se voyait dans le sud.

LADJ : Émile Bravo n'a t-il jamais été contacté pour un Donjon? Cela ne le tenterait-il pas?

LT : Émile est plutôt ce qu’on appelle un auteur complet et il aime passer des messages dans ses albums, se mettre totalement au service d’un autre scénariste et d’un autre univers en faisant en plus juste une « fantaisie » n’est certainement pas dans son tempérament.

LADJ : D'où est parti l'échange entre vous et Émile par BD interposé? (Approximativement/Cornélius)

LT : En annexe du recueil approximativement, j’avais demandé à chacun de faire un petit texte correctif sur ce que je racontais de chacun. Il n’a pas dû bien comprendre et à dessiné une page de bd.

LADJ : Et pourquoi l'avoir représenté en Panda?

LT : Je ne sais jamais trop pourquoi… Je trouvais que ça lui ressemblait un peu.

LADJ : Selon vous, quelles sont les principales différences entre vous et Bravo concernant l'approche de la bande dessinée?

LT : Je suis beaucoup plus instinctif. Ce qui n’est ni une qualité, ni un défaut en plus.

LADJ : Est-ce que Bravo n'est pas plus marqué par la bande dessinée franco-belge que vous ne pouvez l’être?

LT : Je le suis, mais l’animalier chez Disney m’avait aussi formaté l’esprit.

LADJ : et que pensez vous de la ligne claire?

LT : Je n’ai aucune idée de sa définition.

LADJ : Vous qui auriez, selon certaines sources, dessiner un Tintin sur scénario de Benoît Peeters, n'avez-vous pas le sentiment que le meilleur Tintin de ces dernières années est le Journal d'un Ingénu?

LT : Non, Spirou reste Spirou dans les pattes d’Émile. Mais les deux personnages se ressemblent sur l’aspect coquille vide.

LADJ : Vous lisez j'imagine beaucoup de bd? Qu'avez-vous lu récemment qui vous a ému ou plus simplement que vous avez aimé?

LT : Zai zai zai zai de Fabcaro.

LADJ : Quels sont vos auteurs de bd préférés?

LT : Ceux qui ont su me nourrir à certaines périodes.

LADJ : Sur quels projets travaillez-vous en ce moment?

LT : Bien trop pour le résumer ici.

LADJ : Vous habitez à Montpellier, je crois, et Émile à Paname, trouvez-vous encore du temps pour vous rencontrer? Pour échanger?

LT : On a passé 3 semaines ensemble à Fidji (on a fait des cartes postales ensemble depuis là-bas - dans les Petits Riens). Presque autant en Argentine avec Berberian, Sattouf et Sapin. Il est venu 2 fois finir son scénario de Spirou chez moi. Mais sinon, on se voit assez peu.

Merci Lewis d’avoir consacré un peu de votre temps à répondre à nos questions.

Et merci aussi à Totoche Tannenen, Klare Lijn et Patrick G. pour leur aide.

Extrait de "Les petits riens de LT" Mon ombre au loin

Extrait de "Les petits riens de LT" Le bonheur inquiet
Pêle-mêle des séjours à la Réunion et à Fidji - Merci LT

mercredi 19 août 2015

Les abeilles dessinatrices de la place des Vosges dans Le Monde.fr du 19/08/2015

http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2015/08/19/les-abeilles-dessinatrices-de-la-place-des-vosges_4729722_4420272.html#
LE MONDE | • 
Par

 Extrait: "Haut lieu touristique parisien classé aux Monuments historiques, alignement de résidences chics pour célébrités médiatico-politiques, la place des Vosges, à Paris, a largement contribué à l’essor de la bande dessinée francophone. Qui l’eût cru ? Cela s’est passé entre le milieu des années 1990 et le début des années 2000 : un atelier d’auteurs bouscula la création d’alors avec une énergie revigorante. Une dizaine de places étaient disponibles dans cet appartement avec fenêtres sur cour de 80 mètres carrés. Le double de dessinateurs l’a fréquenté sur la durée, au gré de séjours plus ou moins longs. Parmi eux : Joann Sfar, Emmanuel Guibert, David B., Christophe Blain, Marjane Satrapi, Émile Bravo… La fine fleur de la « nouvelle bande dessinée », comme on l’appelait.

Avant les « Vosges », il y eut toutefois « Nawak », du nom d’un autre atelier-appartement, situé rue Quincampoix (Paris 4e), que l’éditeur Guy Delcourt sous-louait à des auteurs en lesquels il croyait. L’exiguïté du lieu (50 mètres carrés) eut vite raison d’une partie des occupants, qui décidèrent d’installer leurs tables à dessin dans un local plus grand au cours de l’été 1995. Prestigieuse sur le papier, l’adresse cachait une réalité moins reluisante, comme s’en souvient encore Emmanuel Guibert, le créateur, en 2000, de La Guerre d’Alan (L’Association) et, en 2003, du Photographe : « Toutes les façades avoisinantes avaient été ravalées, sauf celle-ci, qui était noiraude et décrépie. C’était le chicot de la place..."


Pour lire la suite c'est ici : Le Monde
Ou chez votre marchand de journaux, dans le journal Le monde du jeudi 20 aout 2015

samedi 25 janvier 2014

Popiyou dans mon Lapin n°4

En ce moment chez votre libraire, Mon Lapin n°4 - L'association
Prix public : 9.50 € - 32 pages
Auteur(s) : Acalend, François Ayroles, Baladi, Matthieu Blanchin, Isabelle Boinot, Émile Bravo, Hubert Chevillard, Philippe Coudray, Guy Delisle, Jean-Yves Duhoo, Michel Galvin, Jochen Gerner, Thomas Gosselin, Bruno Heitz, Ibn al Rabin, Benoit Jacques, Olivier Josso Hamel, Andréas Kündig, Laure Del Pino, Étienne Lécroart, Kévin Lucbert, Matt Madden, Mai-Li Bernard, Sandrine Martin, Marc-Antoine Mathieu, Catherine Meurisse, Morvandiau, José Parrondo, Anouk Ricard, Anne Simon, Erwann Surcouf, Jean-Michel Thiriet, Vincent Vanoli

Dans le sillage de Contes & Décomptes, et d'un atelier réalisé lors du festival Pierre Feuille Ciseaux, Étienne Lécroart livre avec ce quatrième numéro un Mon Lapin qui prendra une place de choix dans la bibliothèque oubapienne : « J’ai décidé de reprendre pour ce Lapin un exercice que j’avais proposé à divers dessinateurs lors d’une cession de Pierre Feuille Ciseaux organisée par l’association Chifoumi en 2009 à la Saline Royale d’Arc et Senans. Cet exercice est lui-même inspiré d’un exercice de l’Oupeinpo (Ouvroir de Peinture Potentielle) : la pictée. Il s’agit de partir d’une planche existante, de la décrire méticuleusement sans en dévoiler l’essentiel et de proposer cette matrice à divers dessinateurs afin qu’il crée une nouvelle planche. Voici ici rassemblées les planches de 32 dessinatrices et dessinateurs à partir d’une planche de Reiser. »
Isabelle Boinot, Olivier Josso, Catherine Meurisse, Benoît Jacques, Morvandiau, François Ayroles, Anne Simon, Mai Lan, Ibn Al Rabin, Sandrine Martin, Émile Bravo, Andréas Kundig, Guy Delisle, José Parrondo, Anouk Ricard, Vincent Vanoli, Jochen Gerner, Anne Simon etc… et Étienne Lécroart bien sûr, nous offrent une version oubapienne de la dérive.
Un monde étrange se construit, tout en correspondances, en ruptures, en reprises de motif, qui donne à ce recueil une tonalité et un rythme particulier

Petit extrait de l'intervention d’Émile Bravo dans ce magasine. 
Où comment Popiyou va devenir Popeye...


jeudi 21 novembre 2013

Mon lapin n°4 chez l'association

http://www.lassociation.fr/fr_FR/#!accueil
Titre : Mon Lapin n°4
Collection : Lapin
Parution : Janvier 2014
ISBN : 9782844144959
Prix public : 9.50 €
Pagination : 32 pages

Auteur(s) : Acalend, François Ayroles, Baladi, Matthieu Blanchin, Isabelle Boinot, Émile Bravo, Hubert Chevillard, Philippe Coudray, Guy Delisle, Jean-Yves Duhoo, Michel Galvin, Jochen Gerner, Thomas Gosselin, Bruno Heitz, Ibn al Rabin, Benoit Jacques, Olivier Josso Hamel, Andréas Kündig, Laure Del Pino, Étienne Lécroart, Kévin Lucbert, Matt Madden, Mai-Li Bernard, Sandrine Martin, Marc-Antoine Mathieu, Catherine Meurisse, Morvandiau, José Parrondo, Anouk Ricard, Anne Simon, Erwann Surcouf, Jean-Michel Thiriet, Vincent Vanoli

Dans le sillage de Contes & Décomptes, et d'un atelier réalisé lors du festival Pierre Feuille Ciseaux, Étienne Lécroart livre avec ce quatrième numéro un Mon Lapin qui prendra une place de choix dans la bibliothèque oubapienne : « J’ai décidé de reprendre pour ce Lapin un exercice que j’avais proposé à divers dessinateurs lors d’une cession de Pierre Feuille Ciseaux organisée par l’association Chifoumi en 2009 à la Saline Royale d’Arc et Senans. Cet exercice est lui-même inspiré d’un exercice de l’Oupeinpo (Ouvroir de Peinture Potentielle) : la pictée. Il s’agit de partir d’une planche existante, de la décrire méticuleusement sans en dévoiler l’essentiel et de proposer cette matrice à divers dessinateurs afin qu’il crée une nouvelle planche. Voici ici rassemblées les planches de 32 dessinatrices et dessinateurs à partir d’une planche de Reiser. »
Isabelle Boinot, Olivier Josso, Catherine Meurisse, Benoît Jacques, Morvandiau, François Ayroles, Anne Simon, Mai Lan, Ibn Al Rabin, Sandrine Martin, Émile Bravo, Andréas Kundig, Guy Delisle, José Parrondo, Anouk Ricard, Vincent Vanoli, Jochen Gerner, Anne Simon etc… et Étienne Lécroart bien sûr, nous offrent une version oubapienne de la dérive.
Un monde étrange se construit, tout en correspondances, en ruptures, en reprises de motif, qui donne à ce recueil une tonalité et un rythme particulier

vendredi 26 juillet 2013

Mon lapin n°1 chez l'Association

Lapin redémarre ! Avec encore une nouvelle formule.
Comme annoncé, il s’agit d’une série à part : chaque numéro de Mon Lapin aura un rédacteur en chef différent : François Ayroles, Alex Baladi, David B., Jochen Gerner, Killoffer, Etienne Lécroart, Lisa Mandel et Jérôme Mulot.
Chacun apportera son lot de surprises. Libre à eux de remplir les pages seuls, de faire appel à un collectif, à des inconnus ou à des habitués. Gardons le mystère sur les prochaines livraisons, mais sachez que chaque numéro sera unique.
C’est François Ayroles qui inaugure cette nouvelle série, avec un Lapin qui renoue avec une vieille tradition de la revue : les strips.
De Jean-Claude Denis à Vincent Vanoli en passant par Ferri, Émile Bravo, Anouk Ricard, Guy Delisle, José Parrondo, Lolmède ou O. Texier, c’est durant la dernière édition du festival d’Angoulême que François Ayroles a fait passer le mot. François Ayroles a lancé un véritable pari collectif, et donné l’occasion de se plier à cet exercice, trop rare, du strip de bande dessinée.
Réalisés sur place, après, avant, ou même malgré l’absence de leurs auteurs, ils remettent au programme les fameuses soirées angoumoisines, l’élection de Willem, les interminables séances de signatures, et surtout une impression généralisée d’absurdité, partagée par bien des auteurs. François Ayroles nous plonge en septembre dans l’ambiance du festival, et nous laisse espérer le meilleur de l’édition à venir, sous la présidence du grand Willem.
Le site : L'Association
Merci Patrig...